Tout le gratin à Montoy du Rire
Ogy-Montoy-Flaville, village d’un peu plus de 1600 habitants, se paie un festival du rire. Comment est né cette manifestation dont le 2ème opus a lieu ce week-end ?
« Il y a quatre ans, le maire Eric Gulino m’a demandé de jouer au foyer rural. J’ai accepté et, après le spectacle, est née l’idée d’une soirée humour, d’un plateau et pourquoi pas d’un festival.
Quelques mois passé, on s’est vu à Paris et on en a reparlé. Puis, j’ai appelé des personnes que j’aime qui pouvaient venir ou faire venir du monde. »
La première édition, en 2017, commençait fort…
Oui, ça a cartonné. À l’affiche, il y avait notamment Didier Gustin et Anthony Kavanagh. Ça a été un vrai succès du côté des artistes, content de l’accueil, comme du public, heureux de voir défiler des humoristes. Ils avaient l’impression d’être à Montreux !
Ce qui est sympa, c’est le côté familiale du festival. Après le gala, les spectateurs et les artistes se rencontrent, discutent, font une petite photo ou une dédicace.
Ca fait quoi à l’enfant de Montoy de jouer à domicile ?
C’est particulier. J’ai l’impression de mélanger vie professionnelle et vie privée et ce n’est pas mes habitudes. Voir Kavanagh à Montoy en 2017, c’était un sentiment très bizarre.
En 2018, je revivais ce même sentiment avec Pascal Légitimus par exemple. Quand j’étais petit, avec les copains, on regardait Les Inconnus à la télé et le lendemain, on rejouait Télémagouille dans un champ du village. Si quelqu’un m’avait dit qu’un jour Légitimus viendrait jouer à Ogy-Montoy-Flaville…
C’est un vrai plaisir de faire revenir Didier Gustin et Aymeric Lompret en 2018, d’avoir l’humour visuel de Topick, l’absurde de Vizorek, l’humour traditionnel des Jumeaux. Ce sont des ovnis, chacun a sa particularité. C’est un curieux mélange dont je suis fier !